Triptyque (2020)

Divisé en trois parties, Triptyque décompose encore chacune de ses sections en trois : « La première et la dernière suivent plus ou moins une forme ABA’. Et dans celle du milieu on entend comme trois variations »
confie Agata Zubel. De plus, ce tripartisme invite à des symétries entre les différents mouvements, accroissant la cohérence de la forme. Chaque partie garde néanmoins une identité propre et explore « les couches et les plans sonores ».

Optant pour l’effectif traditionnel de l’orchestre, les percussions sont cependant au cœur de l’œuvre. Les deux percussionnistes jouent en effet d’un bout à l’autre de la partition et offrent une myriade de possibilités, aussi bien oniriques que prosaïques. Agata Zubel, qui a joué des percussions au cours de sa vie, les affectionne tant leur univers sonore « permet d’étendre encore plus la palette de couleurs de l’ensemble. »

Texte: Christophe Bitar